J’ai adoré ce livre et pour moi c’est le parfait livre de l’été ! Et pourtant, je pense que dans le développement personnel, il y a beaucoup à prendre. Mais aussi, forcément, pas mal à laisser.

 

Le témoignage de Mathou

 

Mathou a complètement raison. D’abord de nous livrer son témoignage personnel. La façon dont elle vit et a vécu, à travers ses expériences, les propositions du développement personnel.

Et ensuite, parce qu’il y a une immense confusion dans ce domaine et qu’elle le relève très bien.

Le développement personnel est censé être quelque chose de libérateur. Quelque chose qui fait du bien. Qui nous aide à nous connaître et nous permet de mieux vivre.

Or, très souvent, les concepts sont détournés. Parfois par leurs adeptes, éventuellement par les médias. Mais peut-être encore plus par des influenceurs/ coachs qui vous vendent des méthodes. Et vous donnent l’impression de ne pas être à la hauteur si vous ne suivez pas leurs principes à la lettre.

C’est normal, c’est leur fond de commerce. Et c’est le principe des modes et du marketing.

 

Mon expérience en la matière

 

Si je prends l’exemple du yoga, j’ai eu à une époque le plaisir de suivre des formations approfondies sur ses bases et sa philosophie. Et je peux vous dire que je n’en retrouve rien dans les centres lyonnais où l’on pratique à 10 cm du tapis de son voisin.

Quand tous et surtout toutes les profs et la plupart des élèves se doivent de faire un petit 36 et d’avoir moins de 40 ans (vive la diversité, pour la possibilité de chacun de s’identifier, on repassera), sans même parler du prix d’un cours.

Que le cours devient un concours du legging le plus fun ou le plus cher.

Ou encore quand dans aucun de ces cours je ne retrouve les bases de respiration ou les mudras (gestes de fermeture qui permettent de contenir l’énergie) qui sont pourtant au moins aussi importants si ce n’est plus que les postures.

Bref, quand le yoga qui propose des piliers d’hygiène de vie et de relation à l’autre devient une espèce de nouveau fitness. Où l’on regarde si son voisin de tapis lève sa jambe plus haut que nous (d’où l’intérêt qu’il soit juste à côté), il perd tous son sens. Et devient juste un produit de plus, et c’est vrai que comme ça il est plus facile à vendre.

Personnellement, j’ai appris le yoga avec quelqu’un qui proposait son cours pour 8/10 € dans une salle municipale. Dans son cours, on se fichait d’avoir un trou dans son legging, du mal avec une posture ou un bourrelet par dessus la ceinture. Vous retrouverez d’ailleurs les coordonnées de Paule ici : https://caroline-kiehl.fr/ressources/.

Mais c’est malheureusement assez rare. Et c’est dommage, parce qu’au départ, la proposition était bonne.

 

Alors que retenir de ce livre de l’été ?

 

A titre personnel, sur ces 15/20 dernières années, j’ai expérimenté beaucoup de choses. Du yoga à la boxe. Des thérapies (j’utilise le pluriel parce qu’il en existe tellement…) au coaching. De la sophrologie à la méditation. Des accords toltèques à l’Ikigaï (les initiés reconnaîtront).

J’ai même essayé le miracle morning, cette méthode des « gens qui réussissent » parce qu’ils se lèvent une heure avant vous. Pour boire un smoothie de fruits bios sans lactose avant de lire un livre passionnant et d’aller faire un petit footing. Et bien moi je me sens mieux quand j’ai dormi une heure de plus.

Mais dans tous les cas, pour chacune de ces méthodes, je suis capable de lister ce qui me convient ou pas, les limites de la démarche, et ce que j’en ai gardé. Peut-être que la clé est là, prendre du recul. Mais quand on est dans une période difficile ou sensible de sa vie, c’est plus compliqué. Et c’est ce que Mathou nous raconte dans ce livre de l’été.

 

Et si vous voulez trouver le livre de l’été : https://www.chez-mon-libraire.fr/livre/9782221261156-filgoude-mathou/