Il y a quelque temps, j’ai lancé une enquête sur LinkedIn pour déterminer ce que vous voudriez pouvoir trouver dans ma lettre d’information (qui, roulement de tambour, changera de nom dès septembre).

Et une thématique majeure est ressortie, sans beaucoup de surprise : la connaissance de soi.

Parce que si je forme et accompagne le plus souvent des managers ou des chefs d’entreprise, je le fais toujours autour d’une thématique : mieux se connaître pour mieux manager.

Pour une raison bien simple : je pense qu’en général on attaque l’accompagnement des managers par le mauvais bout de la lorgnette (comme aurait dit ma grand-mère).

Souvent on veut les former à des exercices de la vie managériale ou à des techniques : conduire un entretien annuel, sanctionner, motiver, etc… mais comme on essaie de leur transmettre des outils supposément universels et des bonnes pratiques sans tenir compte de qui ils sont, souvent, ces formations sont peu efficaces à long terme.

Alors que quelqu’un qui a travaillé sa posture, son écoute, sa communication, etc… bref, qui se connaît bien saura très bien appréhender ces exercices du quotidien managérial et il le fera de la bonne façon. Et s’il en ressent le besoin, il lira un ou deux livres sur le sujet, suivra un webinaire, mais il sera autonome et aura la maturité nécessaire pour le faire.

Vous le sentez peut-être, ici, je vous livre une conviction personnelle, confirmée par ma pratique. Et pour ce premier article, j’ai envie de vous expliquer comment j’en suis arrivée à ces conclusions.

Et pour cela je vais devoir vous parler un peu de moi et de mon parcours (si vous me suivez depuis un moment vous savez que je pourrais chercher n’importe quelle excuse pour éviter de vous parler de moi mais parfois c’est nécessaire 😊).

J’ai commencé ma vie professionnelle dans les ressources humaines il y a tout juste 20 ans (je sais, ça ne nous rajeunit pas).

Et quand je suis arrivée sur le marché du travail, j’ai apporté avec moi une certaine…. naïveté (charmante certes mais pas très efficace).

J’avais 22 ans et oui, encore à cet âge-là, j’imaginais que dans une entreprise, tout le monde travaillait dans le même sens, à se comprendre, à faire en sorte que les choses avancent. Et que dans ce monde merveilleux plein d’adultes de bonne volonté tout se passerait bien.

Je vous l’accorde, naïveté et ressources humaines ne font pas forcément bon ménage.

Vous qui connaissez le monde de l’entreprise imaginez certainement ce qui s’est passé : je me suis retrouvée au sein de jeux relationnels et de pouvoir que je ne comprenais absolument pas et que souvent je ne voyais même pas.

A ce stade je pourrais vous dresser le tableau de la gentille fille face aux méchants collègues. Mais bien sûr ce n’est pas aussi simple. Bien sûr, je suis rentrée dans ces jeux relationnels, ces difficultés de communication, j’y ai joué un rôle également.

Oui j’ai eu à faire à des personnes pas très bienveillantes, parfois des collègues dont je qualifierais aujourd’hui les comportements de toxiques (avec mon regard de coach et de formatrice). Mais bien évidemment, si ma posture avait été plus ancrée, plus alignée, j’aurais pu gérer ces relations professionnelles différemment.

Et probablement que, sans malveillance, j’ai moi aussi mis les pieds dans le plat, mis des collègues mal à l’aise ou marché sur leurs plates-bandes sans m’en rendre compte.

Et c’est lorsqu’après quelques années je l’ai compris que, autant par envie que par nécessité, j’ai commencé à creuser le sujet du fonctionnement de l’être humain.

Avec deux énormes atouts :

🌱Le 1er : j’adore lire, beaucoup, tout le temps 😊;

🌱Le second, j’ai un vrai talent pour trouver la bonne personne, le bon accompagnant pour moi comme pour les autres, au bon moment.

Sans me vanter, on m’a récemment qualifiée de magicienne 😋 (Je vous laisse imaginer la qualité de mon carnet d’adresses et celle des équipes que je mets en place pour mes accompagnements).

Alors j’ai exploré des pistes. Autour de la psychologie et du développement personnel, de la sociologie, de la philosophie, de la nutrition, du fonctionnement du corps humain ou encore du sport.

Et comme j’y ai pris goût je n’ai pas cessé depuis.

Parce que, et c’est la 2ème raison que je vois pour se plonger dans le sujet : je le trouve absolument passionnant ! Prendre de la hauteur, comprendre ce qui nous fait réagir, être capable d’identifier des pistes de progrès comportementales. C’est sans fin, et il y a toujours une possibilité d’évoluer encore.

Même si je ne vise pas le statut de Grand Maître zen, qu’est-ce que c’est reposant de lâcher certains conditionnements ! De faire la part des choses entre nos réflexes, nos projections, notre ego, ce qui nous a été transmis par nos parents, l’école, le monde du travail.

Et puis surtout, qu’est-ce que ça facilite les relations avec les autres !

Parce qu’en me lisant jusqu’ici vous vous êtes peut-être dit : « ah ouais elle s’est quand même beaucoup regardé le nombril ! ».

Mais en fait non. Ou oui, peut-être au début, parce que c’est nécessaire pour évoluer. Mais mieux se connaître est surtout un formidable outil pour créer des relations saines, dépassionnées, détoxifiées.

Parce qu’une fois que vous avez identifié

🌱 quels sont vos schémas de fonctionnement ;

🌱 que l’autre a ses propres schémas qui ne sont pas les vôtres ;

vous arrivez à des relations non pas apaisées en permanence (désolée de vous décevoir mais ça n’existe pas) mais a minima tellement plus simples au quotidien.

J’ai presque envie de dire que travailler à mieux se connaître relève de l’hygiène relationnelle au même titre que se brosser les dents (même si vous portez le masque au bureau) ou prendre sa douche.

Oui, dans mon monde idéal, chacun aurait travaillé (un peu) sur lui, serait lucide, et la communication pourrait s’ouvrir de façon sereine.

Alors comme je n’ai pas (encore) la possibilité de toucher 100 % de la population française (pas encore en tout cas), je commence par les Chefs d’entreprise et les managers qui, sur leur périmètre, ont déjà la possibilité de diffuser leur vision de choses et de faire bouger les lignes.

En leur proposant des parcours très complets sur plusieurs mois, mix de formation et de coaching, pour leur permettre d’évoluer durablement.

D’ailleurs, je vous le dis en avant-première : je suis en train de retravailler mes parcours que je propose pour les réorganiser d’une façon différente. Vous en saurez plus en septembre, mais si vous voulez en parler dès maintenant, contactez-moi 😊.

Voilà, maintenant vous savez pourquoi mon credo est (et restera longtemps sans doute) la connaissance de soi !